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lundi, 02 juin 2008

Au nord de la Côte d’Ivoire : « rétrocession de communes aux maires élus » (sic)




Deux extraits de l’article ci-dessous : Il s’agit de « 
rétrocéder les communes aux différents maires démocratiquement élus ». En l’occurrence, « rétrocession des mairies dans le cadre de l’unicité des caisses de l’Etat ». Simple remarque : la… prise en main des mairies avant leur « rétrocession » aux maires élus était un des effets collatéraux de l’interposition Licorne et du tant vanté — par les médias français — « accord de Marcoussis ». Une… prise en mains, qui perdure dans les villes qui n’ont pas encore bénéficié de ladite « rétrocession », et qui inclut, avec la bénédiction de la « communauté internationale » la... ponction financière non-étatique desdites communes, ce qu’en d’autres lieux, et en termes moins choisis, on appelle « racket ».

Lu dans
Fraternité Matin samedi 31 mai 2008 — http://www.fratmat.info/1,,,1_fgfd10,,1.php?,__=eb,,0-0&a...:

« 
Sortie de crise : Les Forces nouvelles cèdent quatre autres communes »

Article par
Adjé Jean Alexis, correspondant régional :

« La gestion des communes de Sakassou, Béoumi, Diabo et Bodokro qui était aux mains des Forces nouvelles, depuis le déclenchement de la crise militaro-politique qu’a connue le pays, le 19 septembre 2002 a été cédée à ses maires, hier au secrétariat général desdites forces. Le commandant de la zone 3, le chef de bataillon Chérif Ousmane, a profité de cette occasion pour attirer l’attention du secrétariat national chargé de l’économie et des finances dans les zones CNO sur la prise en charge des éléments des Forces nouvelles. En attendant que le gouvernement qui s’est engagé dans ce sens dans le cadre de l’unicité des caisses de l’Etat dégage les moyens nécessaires. Avant de dire que cela ne peut constituer un frein au respect de leurs engagements c`est-à-dire continuer à rétrocéder les communes aux différents maires démocratiquement élus. "La preuve, après la commune de Bouaké, c’est nous-mêmes qui avons rappelé au secrétaire national chargé de l’économie et des finances dans les zones CNO que les communes telles que Sakassou, Béoumi, Diabo et Bodokro méritent également d’être restituées à leurs maires respectifs", a-t-il laissé entendre. Le représentant du secrétaire national chargé de l’économie et des finances dans les zones CNO, M. Abel Djoré, a fait savoir que l’acte important qui vient d’être posé rentre dans le cadre du processus de paix en cours dans le pays. Et que chacune des parties en présence se doit de jouer sa partition pour permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de cette crise qui n’a que trop duré. "Les Forces nouvelles, à travers leur secrétariat national chargé de l’économie et des finances ont pris l’engagement d’aller jusqu’au bout", a-t-il affirmé. Intervenant au nom de ses pairs, M. Kouadio Kouamé Eugène, le maire de la commune de Sakassou, a exprimé toute sa reconnaissance au secrétaire général des Forces nouvelles et à travers lui, tous les membres de ce mouvement qui ont pris l’engagement de leur céder l’ensemble de leurs outils de travail qu’ils détenaient. Pour lui, leur priorité est d’abord d’aller à la rencontre de leurs populations pour les sensibiliser sur ce grand changement à vient de s’opérer. Et ensuite, de se remettre rapidement au travail pour rattraper le temps perdu dans l’intérêt de leurs administrés. M. Djézou Konan, le secrétaire général de la préfecture de Sakassou, représentant le préfet de ce département, a souligné que l’acte que viennent de poser les Forces nouvelles est d’une importance capitale pour l’administration. Parce que le processus de paix qui est en cours et dont la rétrocession des mairies dans le cadre de l’unicité des caisses de l’Etat est un maillon, rencontre pleinement l’adhésion de l’administration ivoirienne. Puis il a précisé que les éléments du Centre de commandement intégré (CCI) qui ont été désignés pour suppléer les Forces nouvelles dans le département de Sakassou dans le cadre de la sécurisation des biens et des personnes tardent à se redéployer. Cela, précise-t-il, pose problème. C’est pourquoi, il a affirmé que les populations du département ont encore besoin des Forces nouvelles pour assurer leur sécurité jusqu’à la sortie définitive de la crise. »




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