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mercredi, 26 septembre 2007

Le président de la de l'UA demande la suppression des bases militaires en Afrique



Discours de rupture au Conseil de sécurité : Konaré, président de la Commission de l'Union africaine demande la suppression des bases militaires en Afrique

Fraternité Matin — 26 Sep 2007 — http://news.abidjan.net/presse/fratmat.htm

par
Abel Doualy :

« 
Nos envoyés spéciaux l'ont annoncé dans notre édition d'hier : " Paix et sécurité en Afrique, débats houleux en perspective". Ils ne croyaient pas si bien dire car la rencontre du Conseil de sécurité de l'ONU provoquée, hier, par le Président français, Nicolas Sarkozy, s'est voulue un moment de vifs échanges entre les dirigeants africains et leurs partenaires occidentaux. En somme, un discours de rupture tenu par les différents intervenants. Dont le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, qui a demandé " la suppression (pure et simple) des bases militaires en Afrique". Cette position rejoint celle de tous ceux qui oeuvrent à la pleine souveraineté de l'Afrique. Mais personne n'avait jamais osé l'exprimer aussi clairement avant la crise ivoirienne au cours de laquelle la Côte d'Ivoire et son Président ont su se dresser contre tous ceux qui n'avaient pas encore compris que le glas du néocolonialisme avait sonné.
Selon M. Konaré, si les financements et autres aides au développement sont nécessaires au continent africain, ils ne doivent pas servir de prétexte aux puissances étrangères pour s'ingérer dans les affaires intérieures des Etats d'Afrique. Des propos courageux qui ont été également tenus par le Président sud-africain, Thabo Mbeki, premier à prendre la parole à cette rencontre. Il a fait remarquer qu'il est bon que les partenaires au développement apportent de l'aide aux Etats moins développés.
Mais, affirme-t-il, lorsque l'Afrique démontre sa capacité à se prendre en charge et à régler elle-même ses problèmes, comme c'est le cas de la Côte d'Ivoire depuis la signature de l'Accord de Ouaga, il faut l'y encourager plutôt que de lui poser d'interminables obstacles dans le seul but de la voir échouer et de proclamer ainsi son immaturité et donc la nécessité pour elle de demeurer accrochée à des tutelles étrangères.
Initiateur de la rencontre, le Président Sarkozy a souhaité que les Africains prennent en main leur destin. Il a prôné, en outre, "un partenariat renforcé entre l'ONU et l'Union africaine au service de la paix". Car, soutient-il, l'Afrique doit être aidée par le monde entier. C'est pourquoi, Nicolas Sarkorzy et ses interlocuteurs se sont appesantis sur les crises au Darfour, en Somalie, etc.. Ils se sont félicités de quelques embellies dans certains Etats : la Côte d'Ivoire est progressivement en train de sortir de la crise ; la Sierra Leone vient d'organiser avec succès son élection présidentielle qui a porté au pouvoir l'opposant Ernest Bai Koroman à la satisfaction de la communauté internationale. Le Chef de l'Etat français, à l'instar de ses autres pairs intervenus hier à la tribune de l'ONU, recommande le strict respect de la personne humaine et des droits de l'homme. Il demande que soient punis tous ceux qui se livrent, à travers le monde, aux violations des droits de l'homme et autres actes criminels. »




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