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mercredi, 15 novembre 2006

Constitution vs 1721 ?



Quelle est cette étrange diversion qui se met en place ?

Alors que l’Onu a rejeté la proposition de la «communauté internationale» élyséenne de biffer la Constitution ivoirienne, la stratégie de la communication élyséo-politico-rebelle a été dès le départ de tenter de faire passer le contraire — en nous vendant par exemple, contre les faits, que Banny aurait obtenu les pleins pouvoirs !

Les observateurs internationaux ont beau constater qu’il n’en est rien, on enfonce le clou. La stratégie élyséo-politico-rebelle n’est manifestement pas abandonnée. La phase actuelle consiste à tenter d’opposer la Constitution et la résolution 1721 : Gbagbo ayant constaté qu’il restait du projet élyséen initial des scories inapplicables parce qu’en contradiction avec l’essence de la 1721 — et qui donc ne seront pas appliquées ; voilà que la com élyséo-politico-rebelle s’engouffre dans la brèche de ces scories pour tenter de mettre en opposition la 1721 et la Constitution, Banny défendant la première, Gbagbo «s’arc-boutant» sur la seconde. Ainsi l’invraisemblable titre de l’organe de Ouattara, «Le Patriote» de ce lundi 13 nov. : «avec ou sans Gbagbo, la 1721 sera appliquée» (sic !) !

Mais que l’on sache, c’est Gbagbo qui actuellement est le garant de la 1721, dont la colonne centrale est le refus d’une mise de facto de la Côte d’Ivoire sous tutelle élyséenne. C’est pourquoi le cœur de la 1721 est précisément le maintien de la Constitution comme garante de la souveraineté nationale sans laquelle le processus de paix volerait en éclat !

Situation lourde de menaces pour la stabilité de toute la sous-région, ce que précisément l’Onu a rejeté.



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