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jeudi, 02 novembre 2006

Le Cnrd réaffirme la primauté de la constitution



Déclaration du Congrès National de la Résistance pour la Démocratie (Cnrd) —
Le Cnrd réaffirme la primauté de la constitution

L’Intelligent d’Abidjan
— N°949 — 2 novembre, 2006 - Publie a 7:14 am :

«Malgré les sérieux revers de la diplomatie française dans son funeste projet de hold-up constitutionnel au profit du Premier ministre Charles KONAN BANNY acquis à sa cause, par le biais d’un projet de résolution fixant le cadre politique d’une nouvelle transition en Côte d’Ivoire, le Congrès National de la Résistance pour la Démocratie tient à rappeler son attachement à la Constitution Ivoirienne conformément à sa Charte du 2 Mars 2006. Le Congrès National de la Résistance pour la Démocratie rappelle qu’en Côte d’Ivoire c’est le peuple ivoirien et lui seul qui est la source du pouvoir. En Octobre 2000, le peuple souverain a fait le choix de la liberté en confiant son destin politique au candidat Laurent GBAGBO élu sur la base de la Constitution d’Août 2000 : il n’a donc pas écrit la Constitution qui légitime son pouvoir.

Le Congrès National de la Résistance pour la Démocratie rappelle que le Président Laurent GBAGBO est le seul à avoir prêté serment devant les hommes et devant l’Etre Suprême, acte solennel et sacré qui l’engage au respect scrupuleux de notre Constitution d’Août 2000. Au cours des débats suscités par le projet français, l’ambassadeur John BOLTON a tenu ces propos mémorables “la Constitution des Etats-Unis d’Amérique est sacrée. Elle prime sur toutes les résolutions internationales. Rien ne peut être imposé au peuple américain”. De même, au CNRD, nous affirmons haut et fort notre attachement à l’inviolabilité de notre loi fondamentale. Qui dispose en ses articles 38 et 39 que le Président élu “demeure en fonction” et ce, jusqu’à la prestation de serment de son successeur. Le constituant, c’est-à-dire le peuple de Côte d’Ivoire n’a donc pas laissé de vide juridique. Le Congrès National de la Résistance pour la Démocratie rejette par conséquent toute atteinte à la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Le fait que le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine et les Nations Unies entérinent des dispositions constitutionnelles de Côte d’Ivoire ne signifie nullement que c’est la Communauté Internationale, encore moins la résolution 1633, qui proroge le mandat du président Laurent GBAGBO.

Le président Laurent GBAGBO est et demeure au pouvoir par la seule volonté du peuple ivoirien et conserve toutes les prérogatives que lui confère la Constitution. Par conséquent le Congrès National de la Résistance pour la Démocratie invite le Président de la République à former le Gouvernement de son choix afin d’engager efficacement le processus de libération du pays et de mettre un terme aux souffrances des populations.
»

Fait à Abidjan le 1-11-2006
Le Secrétariat Général




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