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« Un présumé ravisseur de Kieffer aurait aussi participé aux attentats du 11 septembre | Page d'accueil | L’opposition française à la réception élyséenne de Faure Gnassingbé (suivi de "lettre à J. Chirac") »

mercredi, 30 août 2006

«L’ultime bataille de Chirac contre Gbagbo»



Après les effets d’annonces médiatiques (genre sempiternels mêmes conditionnels sur l’affaire Kieffer qui permettent de masquer le détournement de cacao via le port des «amis personnels»)….

Après les «dossiers de presse» se voulant «appui» à ce dont on rêve…

… Voilà le cœur du problème enfin dévoilé. Le porte parole-attitré de l’Élysée en Afrique — alias «le rigolo» — vient de reprendre du service pour nous expliquer un étrange «plan» ; tandis que le maître nous explique tout haut que, puisque le peuple ivoirien n’est pas d’accord avec lui, il faut le changer !… Lire ci-dessous :



«L’ultime bataille de Chirac contre Gbagbo»

Le Courrier d’Abidjan Parution N° 801 du Mardi 29 Aout 2006 — http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm

par Silué Nannougou

«
Listes électorales – A l’occasion de la conférence des ambassadeurs de France, Jacques Chirac lance une campagne sur des listes électorales «renouvelées» en Côte d’Ivoire. Il vient au secours du bloc rebelle, qui n’a pas pu intégrer son électorat illégal lors des audiences foraines.

Le président français, Jacques Chirac (qui quitte le pouvoir en avril prochain) est sans doute en train de mener sa dernière bataille dans le cadre de la guerre au long cours qu’il mène contre le numéro un ivoirien, Laurent Gbagbo, depuis le 19 septembre 2002.
Il s’agite de plus en plus pour une «nouvelle liste électorale». Taillée sur mesure en vue d’obtenir l’installation d’Alassane Ouattara au pouvoir. Chose qu’il n’a pas réussi par les armes.
Selon l’Agence française de presse (AFP), Chirac a déclaré hier, lors de la conférence annuelle des ambassadeurs de France, qu’ «en Côte d'Ivoire, il n'y pas d'autre sortie de crise que des élections ouvertes et sincères fondées sur des listes électorales renouvelées».
Cette sortie de l’Elysée répond à un seul objectif : venir au secours du bloc rebelle quant au dossier de la confection des listes électorales. On se souvient que le président Mbeki a déjà tranché cette question. Et ce, depuis le 11 juillet dernier dans un courrier adressé au président Gbagbo. A cette date, le président sud-africain a indiqué que l’Institut national de la statistique (l’INS) est la seule structure habilitée à confectionner le listing électoral.
La suite a été un tir groupé du bloc rebelle, regroupé au sein du RHDP, contre le président ivoirien.
Ayant tenté en vain de faire fléchir le successeur de Nelson Mandela, le bloc rebelle a finalement posé le problème à «Papa Chirac». Convaincu que de toute façon, sans un tripatouillage de la liste électorale, Bédié et Alassane mis ensemble ne peuvent pas gagner la prochaine l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Dès lors, une intervention musclée de Chirac s’avère obligatoire pour parachever le coup d’Etat manqué du 19 septembre 2002. Au moyen de «listes électorales renouvelées ». Confectionnées et taillées à la mesure pour l’évincement de Gbagbo.
Ainsi le bras de fer entre les présidents français et sud-africain est-il de nouveau engagé. Annonçant des débats houleux lors de la toute prochaine réunion du Conseil de sécurité.»



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