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mardi, 21 décembre 2010

Eviter l'étape guerre

Tel est le message qu'a donné le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Koulibaly, à ses collègues :



Un message qu'il tient depuis la sortie des élections : "Notre engagement, c`est de parler aux protagonistes. Nous ne pouvons pas faire autrement parce que nous sommes embarqués sur la même barque. D`un côté comme dans l`autre, il n`y a pas de solution alternative. Ce que mes amis et moi nous faisons, c`est de prendre à témoin l`opinion ivoirienne, les personnes de bonne volonté pour que nous nous mobilisions en prière et en action pour que chaque Ivoirien parle dans son propre camp aux leaders pour que l`on calme le jeu. Pour que la tension baisse pour qu`on se dise que l`autre en face n`est pas quelqu`un que nous devons détruire. Nous devons avoir pour objectif de bâtir ce pays." "Il faut éviter la guerre, il faut éviter la bagarre. Tout est possible. D`un côté comme de l`autre, on n`a pas de solution que de se parler car si la paix est perdue, chacun en payera le prix. Une guerre serait un recul. Il n`y a pas de solution militaire dans la situation où nous sommes. Il ne faut pas que des gens rêvent. La seule voie qui nous reste c`est de se parler".

Faut-il rappeler que c'est la position que soutien ce blog ? Tout conflit se termine... par la paix. Au prix, avant d'en venir à la paix qui avait déjà précédé la guerre, d'un entre-temps sanglant, indécent, et inutile, puisqu'il faudra qu'il débouche sur la paix. Autant y aller directement. Eviter l'entre-temps sanglant qui ressemble fort si ce n'était les morts et les violences, à une querelle puérile !

Mais pour cela, pour éviter l'étape de la guerre il faut prendre la peine de regarder les choses selon la perspective de l'autre protagoniste.

Faut-il rappeler aussi que c'est ce à quoi s'attache ce blog ? Adressé donc d'abord à ceux qui n'entendent que la voix de la "communauté internationale", et donc tout d'abord aux Français. Les Français n'ont pas accès à la vision des choses qui est celle des Ivoiriens. Les Ivoiriens, du moins ceux de la zone "gouvernementale", ont accès et aux médias internationaux et à la petite voix de la Rti et des journaux (minoritaires) pro-Gbagbo. Les mises hors ligne ou les interdictions ponctuelles, aux moments de fortes tensions, ne visent qu'à éviter d'envenimer les choses, de même que le couvre-feu. Chacun sait que les informations à l'emporte-pièce, et clairement partisanes des "médias internationaux" n'ont fait, et cela depuis 1999, qu'envenimer les choses. La prudence est donc de mise.

Quelles sont les deux perspectives depuis la fin des élections ? Celle de la "communauté internationale" est connue, mais préciser certaines choses permet d'y voir plus clair : c'est celle du camp Ouattara-Soro. Dans cette perspective, qui est admise par l’unanimité des grands médias, Ouattara a gagné les élections, il est donc normal que l'Onu et la "communauté internationale" le soutiennent, y compris du poids des casques bleus et des forces qui du coup, continuent à se considérer comme "impartiales".

Une impartialité qui ne saute forcément pas aux yeux de ceux qui s'en tiennent au droit ivoirien, et qui depuis déploient tous les arguments dans ce sens en appelant à la paix, et soulignons-le, à la protection des Français de Côte d'Ivoire.

Et ceux-là d'en appeler de même, mais auprès du Président français, à une solution négociée entre Ivoiriens :



Et les juristes ivoiriens d'en appeler à la "communauté internationale" pour qu'elle considère leur droit :

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