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samedi, 04 novembre 2006

Le général Mangou met en garde - “Nous ne nous laisserons pas faire”



L'intelligent d'Abidjan — samedi 4 novembre 2006 — http://news.abidjan.net/article/?n=220956 :

par Barthélemy Téhin :

«
A leur demande, le président de la République Sem Laurent Gbagbo a reçu hier vendredi 3 novembre, les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire au palais présidentiel.

Sous la houlette du général de brigade Philippe Mangou, chef d'état-major des armées, les Fds de Côte d'Ivoire sont allées rencontrer le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo au palais présidentiel, pour lui témoigner leur loyauté en ces temps de grande inquiétude. Après avoir remercié le président de la République pour la promptitude avec laquelle il les a reçues, les Fds de Côte d'Ivoire par la voix de leur premier responsable, le général Philippe Mangou, ont passé au peigne fin les débats qui ont engendré la R-1721 de l'Onu. Selon le général Mangou, ces débats ont mis en relief la justesse, la reconnaissance et l'universalité du combat pour la vérité et la légalité que mènent les Fds depuis le 19 septembre 2002. Fort de cette reconnaissance, le général Mangou a dit que les armées ivoiriennes vont poursuivre ce combat pour la mémoire de tous les Ivoiriens tombés pour leur patrie. Une minute de silence a été observée en leur mémoire. Abordant la question des menaces de déstabilisation qui planent sur la Côte d'Ivoire, "les forces de défenses et de sécurité voudraient ici rassurer l'ensemble des populations vivant en Côte d'Ivoire sur leur plus que farouche volonté à continuer à assurer leur sécurité ainsi que celle de leurs biens", a assuré le général Mangou. Et d'ajouter : "par conséquent, les Fds mettent en garde toux ceux qui, tapis dans l'ombre, activent à la déstabilisation du régime. Nous ne nous laisserons pas faire". Pour lui, le temps des coups d'Etat est passé. Par ailleurs, le général Mangou a tendu une main fraternelle à ses frères d'armes en exil et à ceux de Bouaké, qu'il a invité à reprendre avec les Fanci le dialogue militaire. En conclusion, les Fds ont traduit leur gratitude à leurs frères d'armes venus des autres pays pour aider la Côte d'Ivoire à sortir de son mauvais rêve, et ont réitéré l'attachement des Fds de Côte d'Ivoire au président de la République, chef suprême des armées. Quand il a pris la parole, le président Gbagbo est revenu lui aussi sur la R-1721 et a révélé que "dans cette résolution, ce qu'il y a d'important c'est ce qui n'est pas écrit : les raisons du non de certaines grandes puissances et de certains pays d'Afrique”. Pour le chef de l'Etat, à partir de ces débats tous les petits pays du monde peuvent désormais être maîtres de leur destinée. C'est donc dans la droite ligne de ces débats, "que je défends le droit qu'a tout peuple de choisir sa destinée (…) Ce que je demande aux autres pays c'est de venir nous aider à sortir de la crise. Nous ne leur demandons pas de venir changer notre régime. Nous sommes grands pour le faire nous-mêmes", a précisé le chef de l'Etat. A ceux qui croient gagner du temps en faisant durer la crise, Laurent Gbagbo a été clair : "qu'on ne compte pas sur moi. Jamais, je ne céderai sur la souveraineté. Je ne serai pas fatigué tant qu'il s'agira de défendre la constitution de mon pays". Il a par ailleurs indiqué que la Côte d'Ivoire n'a pas de problème de papiers d’élection, ce dont elle souffre, c'est la présence d'hommes irrégulièrement en armes.»





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