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samedi, 21 octobre 2006

En vue de la prochaine réunion du conseil de sécurité des Nations unies



PROCHAINE REUNION DE L'ONU — «Comment Annan veut parachever le complot de Chirac»

Le Matin d’Abidjan
Samedi 21 Octobre 2006 http://www.lematindabidjan.com/visual_article.php?num_act... :

par
ROBERT KRA

«A peine les rideaux se sont refermés sur la 64e réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'union africaine que le secrétaire général sortant des Nations unies, Kofi Annan, donne de la voix pour réaffirmer sa volonté de suspendre la loi fondamentale ivoirienne. Cette sortie de Kofi Annan dont le parti pris et la complicité avec le président français Jacques Chirac dans le règlement de la crise ivoirienne ne souffrent d'aucun doute ne surprend pas dans le microcosme. Jacques Chirac a échoué au niveau des récents sommets qui ont réuni successivement les Etats ouest-africains et ceux qui sont membres du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine. Pourtant, le numéro 1 français n'a pas ménagé ses services durant les jours qui ont précédé cette rencontre. A la veille du sommet d'Addis-Abeba par exemple, Chirac s'est montré très actif et a dépêché des émissaires en direction des chefs d'Etat de tous les pays membres de cette institution. L'objectif de ce lobbying tous azimuts n'était autre que de faire adhérer les pays membres du Conseil de paix et de Sécurité de l'UA à son projet de déstabilisation des institutions de la République. Dans les messages adressés à ses pairs africains, Chirac prévoit le non renouvellement du mandat du Président Gbagbo dont la prorogation ne doit pas excéder les 12 mois après le 31 octobre 2006. Aussi la Constitution ivoirienne devrait être suspendue et les recommandations du conseil de paix et de sécurité ne devraient pas mentionner explicitement la primauté des résolutions onusiennes sur cette loi fondamentale de la Côte d'Ivoire ; enfin l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire devrait être dissoute purement et simplement au cours de cette nouvelle transition. Le complot ayant été éventé avant même l'ouverture du sommet c'est tout naturellement que le CPS de l'UA n'a pas tenu compte de la volonté du chef de l'Etat français qui est en guerre contre le président Gbagbo. Mais, la Françafrique qui a essuyé un échec lors de ces sommets africains sur la Côte d'Ivoire n'a pas encore dit son dernier mot. C'est ainsi que, le futur candidat à la présidentielle au Ghana, Kofi Annan, principal allié de Chirac contre Gbagbo aux Nations unies, entre en scène. Le secrétaire général de l'Onu indique dans un rapport rendu public au lendemain d’Addis-Abeba que "à chaque étape critique du processus de paix, certains des principaux dirigeants politiques ivoiriens ont eu recours à l'obstruction calculée, exploitant les failles dans les accords de paix, usant d'arguties juridiques et incitant souvent leurs partisans à la violence". Pour Kofi Annan, en effet, "cette transition doit être la dernière et la plus courte possible et constituer le dernier délai donné aux dirigeants de ce pays avant leur mise à l'écart. S'ils échouent encore, la Cedeao, l'UA et le CPS devraient envisager la mise en place d'arrangements transitoires, faisant appel à d'imminentes personnalités de la société civile non partisanes. Les instruments internationaux établissant les modalités de transition auront en cas de doute la prééminence sur la Constitution et les lois ivoiriennes". A quatre jours de la prochaine réunion du conseil de sécurité des Nations unies prévue le 25 octobre 2006, Annan annonce son intention de parachever le complot de la France contre la Côte d'Ivoire. Aussi, ses menaces et intimidations n'ont pour seul but que de préparer les esprits à la suspension dans un délai très court de la Constitution ivoirienne. Dans son schéma, Annan n'exclut pas la provocation en vue d'un soulèvement populaire dans le pays, ce qui justifiera une éventuelle mise de la Côte d'Ivoire sous la tutelle des Nations unies.»




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