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« Les déchets toxiques comme arme de guerre économique. On a bien lu des histoires de pollution de la chaîne alimentaire dans la presse française… | Page d'accueil | Sortie de crise en Côte d'Ivoire: Des élus américains soutiennent Gbagbo et la Côte d’Ivoire républicaine »

mardi, 19 septembre 2006

Échec et désarroi de la «communauté internationale» élyséenne

 

«Le général Bentégeat révèle -"L’onde de choc souhaitée par la France n’a pas eu lieu"

Le Temps - mardi 19 septembre 2006 — http://news.abidjan.net/article/?n=213347 :

« Le déversement des déchets toxiques à travers le District d'Abidjan est- elle seulement la résultante d'une course effrénée des commanditaires vers le gain facile ? En tout cas, c'est ce que tente de nous faire croire le Premier ministre, Charles Konan Banny, à travers ces différentes adresses à la Nation. Mais après la sortie des autorités françaises dans ce que les Ivoiriens appellent le " déchetgate ", cette piste semble de plus en plus improbable. Et, la thèse d'un complot ourdi pour faire contrebalancer les Institutions de la république par un soulèvement populaire, comme le soutiennent certains analystes politiques, est plus que jamais à l'ordre du jour. Dans cette optique, les propos du chef d'Etat-major de l'armée française, le général Bentégeat sur les ondes de TV5, le dimanche dernier, finissent de convaincre les plus sceptiques. " Cette situation devait créer une onde de choc de la part des populations civiles et de la classe politique afin de demander des comptes au régime en place. Mais cela n'a pas été le cas (…). Cette inaction donne l'impression que le peuple ivoirien est devenu fataliste. " Dixit le CEMA français. Fort de cela, les ivoiriens doivent continuer à demeurer vigilants face à l'évolution de cette crise. Pour l'heure, les enquêtes en cours, telles que initiées par le premier ministre, doivent aller jusqu'à leur terme afin que tous ceux qui ont trempé dans cette affaire, à quelque niveau que ce soit, pour le compte des déstabilisateurs de la Côte d'Ivoire subissent toute la rigueur des lois ivoiriennes et internationales.

Jean David C.»


On n’a pourtant rien négligé, pas même la diffammation :

Reporters sans frontières - 9/18/2006 5:40:43 PM — http://news.abidjan.net/h/213303.html :

«Trois journalistes du Jour Plus condamnés à une lourde amende, leur avocat fait appel» {suspensif}

Il n’était pas besoin d’être grand clerc pour savoir que cette façon d’accuser Mme Gabgbo et donc de viser le Président dans l’affaire des déchets toxiques relevait de la stratégie du jet d'encre. N’empêche que cela a servi Libération dans la guerre psychologique contre les patriotes ivoiriens.



Sanctions :

AFP - 9/18/2006 6:16:49 PM — http://news.abidjan.net/h/213306.html : «Côte d’Ivoire: report des sanctions contre deux proches de Laurent Gbagbo»

«Le Conseil de sécurité a différé l'adoption de sanctions contre deux nouvelles personnalités ivoiriennes proches du président Laurent Gbagbo, dans l'attente d'une réunion de haut niveau mercredi à l'ONU sur la Côte d'Ivoire, a-t-on appris lundi de source diplomatique.
Les sanctions visant l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, chef du parti présidentiel, le Front populaire ivoirien (FPI), et le président du Parlement, Mamadou Koulibaly, qui devaient devenir effectives lundi matin, "ne sont pas entrées en vigueur", a déclaré à l'AFP cette source, qui a souhaité garder l'anonymat. {…}»


Le premier média à avoir lancé la suggestion élyséenne est Le Monde, dès le 06.09:

«L'ONU s'apprête à sanctionner des proches du président Gbagbo»
LE MONDE | 06.09.06 | 14h44  •  Mis à jour le 06.09.06 | 14h44
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-810017@51-627396,0.html

«Ce n'est plus qu'une question de jours, assure-t-on dans les milieux diplomatiques. Dès la semaine prochaine, si ce n'est avant, les Nations unies devraient sanctionner trois personnalités, toutes proches de la présidence ivoirienne, pour leur rôle dans les violences qui ont secoué le pays en juillet. "Il s'agit de gros poissons, des amis du chef de l'Etat, Laurent Gbagbo", assure une source diplomatique française sans vouloir citer les noms.
Selon d'autres sources, le comité des sanctions de l'ONU viserait notamment l'ancien premier ministre Pascal Affi N'Guessan, l'actuel chef du parti présidentiel, le Front populaire ivoirien (FPI), et le président du Parlement, Mamadou Koulibaly. {…}»

Fraternité Matin : http://news.abidjan.net/article/?n=211364 — ne s’y était pas trompé, qui titrait l’article du Monde (repris intégralement) :

«Paris veut neutraliser Gbagbo - Gestion de la transition»

Et la presse française d’aller de report en report de ces sanctions certaines — RFI est même passée du conditionnel du Monde à un indicatif !
D’ «avant la fin de la semaine» du 6 au 9, on est passé au «début de la semaine» suivante, puis «avant jeudi», puis «jeudi dans la journée», puis «avant la fin de la semaine» du 11 au 16, puis «au début de cette semaine». Finalement c’était bien de l’intox !

 

 

Et, enfoncement final, Gbagbo ne va pas à New York — ce qui dérange la «communauté internationale» élyséenne au point que le journal de Ouattara Le Patriote se fend, hier, d’une Une toute barrée de la seule annonce du contraire, en ces termes : «Gbagbo ira bel et bien à New York» ! — que la Présidence ivoirienne dément tranquillement aujourd’hui :

Soir Info - mardi 19 septembre 2006 — http://news.abidjan.net/article/?n=213443 :

«Réunion sur la Côte d’Ivoire - Gbagbo persiste : “ Je n’irai pas à l’ONU ”

"Le Président de la République a dit devant l’armée et la nation le jeudi 14 septembre 2006 qu’il ne prendrait pas part au mini-sommet sur la Côte d’Ivoire prévu à New York le mercredi 20 septembre 2006. Contrairement à des rumeurs que s’échinent à colporter certains médias, le Président Laurent Gbagbo confirme qu’il ne se rendra pas à New York, protestant ainsi contre l’attitude désinvolte du Groupe de Travail International." Le porte-parole de la Présidence de la République.»

 

 

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