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dimanche, 10 septembre 2006

Chose rare : quand l’opposition RDR donne raison à Mamadou Koulibaly !



Dans
Le Courrier d’Abidjan Parution N° 811 du Samedi 9 Septembre 2006 http://www.lecourrierdabidjan.info/page_article.php?id=14... :

«Koulibaly réagit au communiqué du GTI»

par
Silué Nannougou :

«
Mamadou Koulibaly : "C’est la preuve qu’il vaut mieux revenir à une solution africaine"

Joint par Le Courrier d’Abidjan, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, a commenté le communiqué final du GTI. Particulièrement en ce qui concerne ses jugements sur la résolution 1633, qui ne serait plus suffisante pour garantir une sortie de crise, parce qu’elle serait neutralisée par la Constitution. "Ce n’est pas la Constitution qui pose problème, c’est la France. Le GTI vient de prouver par là que l’ONU n’est plus capable d’appliquer une résolution qu’elle a taillée sur mesure. C’est surtout la preuve qu’il vaut mieux revenir à une solution africaine, à une solution ivoirienne. On était en droit d’attendre de l’ONU que les rebelles soient sanctionnés pour le pillage des ressources au Nord mais elle n’en a pas été capable."
»



Comme si le RDR, parti central du bloc politico-rebelle que Mamadou Koulibaly a nommément mis en cause (lors de ses meetings à Anyama) dans l’organisation de ce pillage voulait donner raison au Président de l’Assemblée nationale, il répercute dans les colonnes de son organe Le Patriote des éléments importants à son appui ! — :

«Banque mondiale : Pays les plus pauvres de la planète
La Côte d’Ivoire classée 72è sur 76 pays
»

Le Patriote No. 2083 du Vendredi 8 Septembre 2006 — http://fr.allafrica.com/stories/200609080673.html :

«Que les pays pauvres en soient avertis. La prestigieuse institution internationale, à savoir la Banque mondiale, ne lave plus le linge sale en privé. Elle vient de rendre public pour la première fois, son classement annuel des pays pauvres. Des surprises, il y en a à tire-larigot; et suivant les bons et les mauvais points distribués, l’on découvre au grand jour les meilleurs élèves d’un côté, et de l’autre, les mauvais.
A travers des critères bien établis, dont le management économique, la politique structurelle, la politique sociale, la gouvernance..., la Banque mondiale réalise annuellement un classement des 76 pays les plus pauvres de la planète. Classement qui permettra à l’institution de déterminer les sommes qui seront prêtées, quand bien même la publication de telles données pourrait à l’avenir porter préjudice à leur crédibilité. Car certains gouvernements véreux, on en relève à la pelle, n’hésiteraient pas, si ce n’est déjà fait, à tronquer les données macroéconomiques, histoire de jouir des largesses de la Banque et attirer au passage un nombre conséquent d’investisseurs.
A la tête de ce classement prestigieux l’Arménie. Ce petit pays asiatique d’un peu plus de trois millions d’habitants a obtenu la note de 4,3 sur 6 au palmarès 2005. S’ensuivent immédiatement le Cap-Vert, Samoa et Sainte-Lucie avec respectivement 4,1-4,0-4,0. Ils sont suivis par la Tanzanie, Saint-Vincent et les Grenadines, le Honduras, l’Ouganda et le Ghana qui engrangent chacun la note de 3,9. Tandis que la Géorgie (10e) les Maldives, Bhoutan (12e), la Dominique (13e) l’Inde (14e), chacun 3,8 points sur 6. Alors que le Mali est classé vingtième (3,7 points), l’on retrouve trois autres pays africains à la 46e, 47e et 48e positions, à savoir le Cameroun, le Niger et la Mauritanie. L’Angola, malgré ses ressources énergétiques abondantes, ne pointe qu’à la 70e place.
Comme à l’accoutumée, ce sont encore des pays africains qui se disputent à qui mieux mieux les neuf dernières places. Ainsi, la Guinée-Bissau avec 2,7 points de moyenne arrive à la 68ème place, suivie respectivement du Soudan, de l’Angola, de l’Erythrée, de la Côte d’Ivoire, du Togo, des Comores, de la Centrafrique et le dernier des derniers à savoir le Zimbabwe (76ème). Bien que ce classement soit discutable, il n’est pas étonnant que le pays de Mugabe arbore le bonnet d’âne. Harare connaît l’une des inflations les plus élevées de l’histoire de la Banque. Au point que pour avoir 1 dollar américain, il faut actuellement 101 000 zimbabwéens. Je vous laisse imaginer le ras-le-bol des commerçants et autres trafiquants qui, pour acheter une chaîne à musique ou un climatiseur mobilisent des... conteneurs de billets.
(Source Tunis hebdo)
»




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