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dimanche, 20 août 2006

150…



150 soldats français envoyés, sans grand enthousiasme nous dit-on, au Liban. Et effectivement, quand on se souvient de 1983 et de l’attentat revendiqué par le Hezbollah : 56 soldats français tués, on est porté à comprendre qu’il y ait hésitation. Rien n’indique que le risque de boucherie se soit atténué… Où ce qui suit n’est en aucun cas un appel à plus de présence militaire française sur les lieux !

Cette précision à mon sens indispensable étant posée, ce n’est donc pas à ce point que je m’interroge sur une éventuelle… incohérence (?)…

150 soldats français pour la Finul, force aux prises à de puissantes armées qui ont fait quelques 1000 ou 2000 morts civils en un mois de guerre «officielle», sans compter le quotidien «normal».

medium_doh_ben_laden.JPG10 000 soldats «internationaux» en Côte d’Ivoire, dont la moitié de soldats français non-casques bleus — «Licorne» — pour s’interposer entre l’armée légale et une rébellion composée de 437 dissidents de cette armée au matériel difficilement comparable à celui des protagonistes du conflit proche-oriental, et de bandes armées (dont un spécimen célèbre sur la photo en médaillon).

Novembre 2004. Destruction des moyens militaires aériens ivoiriens et tentative française de prise d’Abidjan («pour protéger nos ressortissants») suite à la mort de neuf soldats français à Bouaké dans des circonstances toujours pas établies. Le tout à grand renfort de menaces (dont le doigt télévisuellement agité de Raffarin). 63 morts par balles parmi les manifestants ivoiriens et plus d’un millier de blessés.

23 octobre 1983. Attentat à Beyrouth, avéré celui-là, et volontaire, revendiqué par le Hezbollah : explosions simultanées de deux camions piégés devant les casernes des marines américains et de l'Armée française. 56 parachutistes français (et 241 marines américains) de la Force multinationale sont tués. La veille de l'attentat, les deux futurs «martyrs» étaient longuement reçus par le guide «spirituel» du Hezbollah, cheikh Mohamed Hussein Fadlallah. Quelle riposte de la France ? «On ne touche pas impunément à un soldat français» disait en substance Raffarin agitant son doigt vingt ans après, repris en chœur à droite et à gauche — cela concernant cette fois un acte dont on ne connaît toujours pas les auteurs et dont a fortiori l'intentionnalité n'est toujours pas prouvée. Disons que les choses ont dû changer en vingt ans, époque où l'on ne ripostait pas de façon claire concernant un acte revendiqué...

Je précise à nouveau que ceci n’est évidemment pas un appel à une politique plus belliqueuse au Proche-Orient mais une interrogation.

Reste, outre l’impression fournie par la photo en médaillon, le sentiment d’une… incohérence — au minimum…



Autre chose — qui n’a rien à voir ? — :


UEDEN, une nouvelle association de soutien à Gbagbo
AIP — 19 août 2006 — http://www.rezoivoire.net/news/read_aip.php?newsid=863

Une association de soutien au Président Gbagbo, dénommée Union des Electrices du Grand Nord (UEDN) créée par le député-maire de Mankono, Mme Kanaté Elise, ancienne militante du Rassemblement des Républicains actuellement au Front Populaire Ivoirien (FPI) a été lancée samedi, en présence du Pr Dédy Séry, représentant le président du FPI, M. Affi N'Guessan.

Le député-maire de Mankono a viré au FPI depuis le 04 août 2006, rappelle-t-on.

Selon Mme Kanaté UEDEN se fixe pour objectif de jeter les bases de la victoire éclatante du candidat Gbagbo dans le grand nord, à partir de la mobilisation des femmes, lors de la prochaine élection présidentielle.

"Nous devons ramener toutes les électrices du grand nord au Président Gbagbo et ces enjeux électoraux exigent que nous puissons nous mobiliser dès maintenant", a-t-elle dit.

Le Pr Dédy Séry a, pour sa part, salué cette initiative du député-maire de Mankono et a invité toutes les femmes du grand nord à adhérer à ce mouvement dans lequel, elles doivent avoir un engagement clair et sans équivoque.

"Le FPI vient de capturer un éléphant. (...) A partir d'aujourd'hui, grâce à vous, le FPI doit faire une offensive dans le nord", a-t-il ajouté.

Plusieurs associations de soutien à Gbagbo, notamment, Deux millions de filles pour Gbagbo, le Front Patriotique pour la Libération du Grand Nord (FPLGN) et des danses traditionnelles issues du grand nord, se sont associées à la cérémonie.



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