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lundi, 07 août 2006

437 !



437 !
C’est le nombre de militaires ivoiriens dans la rébellion. Annoncé il y a quatre jours, le nombre n’est toujours pas démenti. Il semble dès lors qu’on peut attendre encore. Il serait pourtant d’autant plus facile de signaler des manquants, que la publication des noms est annoncée.

Voilà donc un quarteron, non pas de généraux, mais d’adjudants putschistes — qui, depuis, se sont auto-gradés, espérant en vain une ratification de ces nouveaux grades —, entre lesquels et l’armée régulière est interposée une force de 10 000 hommes, pour moitié Onu et pour moitié Licorne — au prix que l’on imagine pour leur entretien depuis trois ans, aux frais du contribuable français pour Licorne.

Voilà une rébellion bien précieuse pour n’être pas plus efficacement contrainte, ou bien efficace elle-même pour avoir résisté pendant trois ans à un désarmement promis, et «exigé» par l’Onu, désarmement que les forces onusiennes plus celles de Licorne n’ont pas pu durant tout ce temps, imposer aux bandes armées qui suppléent ledit quarteron…

Mystères et arcanes de la «communauté internationale»…


Ci-dessous la réflexion de
Théophile Kouamouo :
Le Courrier d’Abidjan — Parution N° 781 du Jeudi 3 Août 2006, rubrique «Le blog de Théo»
http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm :

«
La fin d’une imposture

Il était une fois une impitoyable armée levée au Nord, formée de soldats et officiers nordistes «exclus» des forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Sans l’interposition de la France, cette puissante armée aurait renversé le président Laurent Gbagbo, lâché par une bonne partie des militaires. Ah ! quelle belle armée, formée de plusieurs dizaines de milliers d’impétueux fantassins…
Retour à la réalité. La rébellion ivoirienne n’a jamais compté que quelques centaines de militaires ivoiriens. Quatre ans plus tard, le numéro un ivoirien le révèle avec une sorte de délectation gourmande. «Ce sont 437 militaires qui sont dans la rébellion. On les connaît. On a leur nom. Les autres viennent de partout. On parle de 2 000 voire 4 000, c’est faux. Le moment venu, je publierai la liste.»
L’aspect psychologique du DDR est souvent négligé. Le désarmement représente, pour la ligue politique qui a abreuvé le monde de mensonges depuis le 19 septembre 2002, une sorte de déshabillage grandeur nature – la fin d’une imposture. Au-delà de ce que la rébellion ivoirienne ne compte pas plus de 5% des effectifs initiaux de l’armée (ce qui discrédite le fond idéologique du concept d’Etat-major intégré), le cantonnement par exemple donnera une idée claire du nombre des recrues du MPCI, qui est très loin des chiffres fanfarons que brandissaient Soro et ses hommes, pour voler l’argent du contribuable international dans l’acquiescement général.
Et surtout… La réunification permettra à tous les Ivoiriens de voir les prouesses des «forces nouvelles». Universités pillées, matériel hospitalier démonté, établissements hôteliers ruinés… Le programme politique de ceux qui conspirent pour le déclin de la Côte d’Ivoire est clairement résumé par l’état dans lequel ils ont mis les zones occupées.»



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