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« Festival de cinéma de Ouagadougou : «La Victoire aux mains nues» censuré | Page d'accueil | Le cynisme de la «communauté internationale» »

mercredi, 19 juillet 2006

En vue des élections en Côte d’Ivoire — Il faudra pourtant bien désarmer !



Quoiqu’en veuille de l’ «impuissance» de la «communauté internationale», il faudra bien en passer par le désarmement de la rébellion armée :

«{…} "Le président de l'Assemblée nationale que je suis", avertit Mamadou Koulibaly, ne va pas s'en laisser conter. "De par la loi, il est de mes prérogatives de désigner près de 300 représentants à la CEI {commission électorale indépendante}, à la commission centrale et dans les commissions délocalisées sur l'ensemble du territoire", fait-il remarquer. Hélas, regrette-t-il, les conditions du déploiement de ses commissaires ne sont pas réunies. A cause de la rébellion qui s'oppose à la libre circulation des personnalités dont lui-même. "Moi je suis interdit de séjour dans le Nord et dans toutes les zones sous occupation rebelle. Comment aller expliquer à un père de famille, à un Ivoirien que moi, interdit de séjour à Ferké, Korhogo, Odienné, Mankono, je serais capable d'assurer sa sécurité en le nommant à la CEI pour qu'il aille me représenter dans les commissions électorale, alors que moi-même je ne suis pas autorisé à y aller. Je n'ai pas le droit de conduire des jeunes Ivoiriens au casse-pipe", se justifie le député de Koumassi. Tout comme lui, il note que de fortes têtes de la résistance républicaine n'ont pas droit de cité au Nord, et certaines contrées de l'Ouest et du centre. Il en va ainsi du chef de l'Etat et la première Dame, Fologo, président du conseil économique et social "qui n'ont pas le droit de désigner d'autres Ivoiriens pour aller les représenter dans ces endroits." Pour sa part, Koulibaly met le pied dans le plat. "La CEI n'aura aucun représentant du président de l'Assemblée nationale. Je n'enverrai aucun représentant à la CEI tant qu'il n' y aura pas le désarmement, et on verra s'ils sont capables de faire des élections avec une commission électorale sans représentants du président de l'Assemblée nationale. Dans ce cas, le FPI en tirera les conséquences et la communauté internationale aussi", met au défi l'élu, sous le ''standing ovation'' de ses jeunes partisans. Le patron de l'institution parlementaire exige donc que la rébellion soit débarrassée de ses armes. Et qu'il vérifie lui-même des normes de sécurité avant d'y envoyer des missionnaires, "sinon, je ne serai pas cohérent avec moi-même." {…}» (http://news.abidjan.net/article/?n=202120)


Et si la raison de ce retard — de trois ans et demi déjà (depuis Marcoussis) du désarmement de la rébellion — avait été donnée par le Gal Bentégeat ? :

«Un pronostic sur les élections si elles ont lieu ?»

Général Bentégeat : «Nous avons quatre acteurs principaux acteurs que sont Soro, Bédié, Ouattara et Gbagbo. Déjà Soro n'est pas candidat. Ouattara lui, on n'en parle pas. Quant à Bédié avec quelques soutiens encore de son parti il n'a aucune chance de gagner les élections. Il reste un qui a toutes les chances de gagner ces élections {…}. Je veux parler du président Laurent Gbagbo. {…}»

Propos recueillis par Philippe Kouhon (correspondant Europe) — http://www.lematindabidjan.com/visual_article.php?num_act...


Évidemment, «la France condamne» les manifestations
http://news.abidjan.net/h/202599.html contre une identification qui se ferait à l’ombre des Kalachnikovs (et les médias nous travaillent pour nous resservir la vieille propagande selon laquelle on aurait donc affaire à de la «xénophobie» de la part des manifestants patriotes : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-796914@...).





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