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samedi, 05 mai 2007

«Liberté de la presse : Même en crise, la Côte d'Ivoire respecte le droit des journalistes»



Le Temps
N° 1210 du 04-05-2007 — http://www.letemps-ci.com/?action=lire&id=2618

par Guehi Brence :

«Malgré la crise qu'elle traverse, la Côte d'Ivoire ne figure pas dans le top 10 des prédateurs de la liberté de la presse des cinq dernières années.

Les "ivoiro-pessimistes" seront sûrement dans de petits souliers. Puisqu'ils n'auront pas encore de quoi à dépeindre Gbagbo en noir. En le traitant avec amnésie, de prédateurs de la liberté de la presse. Hier, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le rapport produit par le CPJ-le Comité pour la Protection des Journalistes basé à New-York vient en quelque sorte, laver le pouvoir ivoirien des souillures calomnieuses des Menars de RSF et autres ONG satellites basées à Abidjan. La Côte d'Ivoire ne figure pas dans le top 10 des pays où la liberté de la presse s'est considérablement détériorée ces cinq dernières années. Alors que depuis cinq ans, ce pays traverse une crise sans précédent. Il est vrai que des journalistes ont perdu la vie dans ce conflit. Il est aussi vrai que des rédactions ont été attaquées. Mais cela ne peut être mis sur le compte du pouvoir. C'étaient des actions isolées. Puisque malgré la crise, le président Gbagbo est resté fidèle à ses convictions, à savoir le respect de la liberté des journalistes. La Côte d'Ivoire est pratiquement le seul pays au monde qui en pleine guerre, a laissé paraître librement des journaux faisant l'apologie de la rébellion. Il est même arrivé que les médias d'Etat généralement dans ces conditions au service du pouvoir, basculent dans l'opposition. Ce qui est inimaginable ailleurs. Durant près de 3 ans, cet anormal est pourtant devenu normal ici, au nom de la paix. Mais surtout grâce à la grande hauteur d'esprit du chef de l'Etat. C'était malheureusement sans compter avec le cynisme teinté de racisme de Robert Renard, habité par la folle prétention de voir les chefs d'Etat des pays du Sud à ses pieds. Depuis plusieurs années, il organise à Paris, des manifestations hostiles au pouvoir ivoirien. Sûrement parce qu'il faut ça pour donner à son ONG, l'illusion d'être importante dans le monde. Le rapport du CPJ vient en effet de le faire mentir en voyant de plus près les critères de choix. "Pour déterminer les tendances de l'état de la presse, explique le rapport, le CPJ a analysé des données recueillis dans le monde entier de 2002 à 2007. Ses analystes ont évalué la situation dans sept catégories : la censure gouvernementale, le harcèlement judiciaire, les poursuites pénales pour diffamation, les assassinats de journalistes, les attaques physique contre la presse, les emprisonnements de journalistes et les menaces contre la presse". Les pays comme l'Irak et la Somalie ont été exclus à cause de leur situation sociale "hors de la norme". Seul point d'ombre de ce rapport, c'est l'Afrique qui se "taille la part du lion" dans le top 10 avec 5 pays : l'Ethiopie, la Gambie, la RDC, l'Egypte et le Maroc. La Russie et l'Azerbaïdjan sont quant à eux les deux pays épinglés en Europe de l'Est. Le Pakistan et le Thaïlande sont pour leur part en tête de liste en Asie. En Amérique Latine, le Cuba est le seul à être indexé.»




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