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mercredi, 11 octobre 2006

Après l’appel d’Affi N’Guessan à la Cedeao



«Dominique Gnissi (Pdt de la jeunesse burkinabè en CI) : “Nous ne nous sentons pas concernés par une quelconque menace”»

L’Inter — mercredi 11 octobre 2006 — http://news.abidjan.net/presse/linter.htm

par Hippolyte Oulaï :

«
Ayant assisté au meeting d’Affi N’Guessan à Mossikro, dans la commune d’Attécoubé le lundi 2 octobre dernier, Dominique fait remarquer que le président du Fpi n’a fait qu’interpeller les chefs d’Etat de la Cedeao qui se sont réunis le vendredi 6 octobre à Abuja pour ébaucher un nouveau schéma de sortie de crise en Côte d’Ivoire. “ Il les invitaient à prendre des décisions populaires, responsables et qui respectent la légalité constitutionnelle en Côte d’Ivoire. Il les exhortaient à ne pas commettre l’erreur de prendre des décisions qui viendraient envénimer la situation au risque de mettre à feu et à sang un pays qui est le creuset de la dispora africaine ”, a déclaré Dominique Gnissi. Selon lui, Affi N’Guessan appellait la Cedeao à ne pas faire plaisir à la France en prenant des décisions incendiaires qui vont brûler la Côte d’Ivoire. Car, les conséquences d’une détérioration de la situation n’épargneraient personne, y compris la forte communauté étrangère. Donc, pour Dominique Gnissi, l’adresse d’Affi N’Guessan à la Cedeao n’était qu’une interpellation et non des propos incendiaires comme le déplorait Kofi Annan, encore moins une mise en garde ou des menaces comme le feraient croire la presse étrangère, Rfi et Bbc. “ Nous ne nous sentons pas concernés par une quelconque menace. Si nous sommes menacés, nous le dirons. Nous sommes assez responsables pour le dénoncer ”, a confié Dominique Gnissi, qui dénonce une campagne d’intoxication au dessein inavoué. Se prononçant sur le sommet d’Abuja, il a annoncé que son association a déposé un courrier à la représentation permanente de la Cedeao à Abidjan, le mercredi 4 octobre. Dans ce courrier, l’Ajb-CI écrit que “ l’Ua et la Cedeao ont l’obligation solennelle d’œuvrer pour des élections libres et démocratiques en Côte d’Ivoire en respectant sa Constitution votée à 86%. Refuser de régler la question ivoirienne par cette voie, c’est accepter de légitimer la rébellion et d’être à son service pour des raisons inavouées. La communauté étrangère africaine en Côte d’Ivoire, par le biais de la jeunesse burkinabé, dit non à cette férule humiliante et lance une voie suppliante mais pleine de réalisme à tous les chefs d’Etat africains pour que la crise ivoirienne se règle dans la légalité et le respect de la Constitution ivoirienne ”. Selon Dominique Gnissi, le représentant permanent de la Cedeao à Abidjan a refusé de transmettre à Abuja ce courrier appuyé par une pétition des jeunesses étrangères en Côte d’Ivoire.»




 

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