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« Reste-t-il quelques sanctions onusiennes à grappiller contre la résistance panafricaine des patriotes ivoiriens ? | Page d'accueil | CENSURÉ SUR blogs.nouvelobs.com : «"Spécialiste" de la Côte d’Ivoire !» »

vendredi, 28 juillet 2006

CENSURÉ SUR blogs.nouvelobs.com : Soldats français tués à Bouaké - L’État ivoirien demande une autopsie




medium_soir_info_bouake2.JPG«Bombardement d’un camp de soldats français à Bouaké - L’Etat ivoirien exige l’exhumation des corps»

Soir Info — N° 3576 du 28/7/2006 — http://news.abidjan.net/article/?n=204193 :



(Article CENSURÉ SUR blogs.nouvelobs.com)


«
Le général Mathias Yamoun Doué, ancien chef d’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci) est à nouveau dans le viseur du parquet militaire, deux mois après un mandat d’arrêt international lancé à son encontre. Cette fois-ci, c’est à la requête des avocats de l’Etat ivoirien {qu’il} est sommé de comparaître {…} devant le juge militaire chargé du dossier du bombardement d’un camp de soldats français à Bouaké. Principal sachant dans cette rocambolesque affaire, le témoignage de Doué est très attendu. En effet, le dossier des 9 militaires français de l’opération Licorne {tués} à Bouaké {…} le 4 novembre 2004, vient d’être “ressuscité” par le parquet militaire, à la requête des avocats de l’Etat ivoirien.

Selon Me K.T.Y que nous avons rencontré, hier, au Tribunal militaire d’Abidjan (TMA), il est capital, pour la manifestation de toute la vérité, {…} de lever un certain nombre d’ambiguïtés qui entourent le dossier. C’est pourquoi, dira-t-il, les avocats de l’Etat réclament des preuves, notamment “les rapports d’autopsie et les certificats médicaux des personnes blessées” {…}. Pour lui, ces preuves minimales passent absolument par {une autopsie}. Cette “autopsie qui devrait être effectuée par des médecins légistes ivoiriens assermentés passe nécessairement par l’exhumation des corps de ces soldats qui auraient été tués par l’aviation ivoirienne le 04 novembre 2004 à Bouaké”.

Tués le 04 novembre 2004, les soldats avaient été, à brûle-pourpoint, évacués d’urgence en France, où ils ont été inhumés, sans qu’aucune autopsie n’ait été pratiquée, ouvrant la porte à des commentaires et échauffant la bile à des Ivoiriens qui avaient conclu à un simulacre d’assassinat. Dans une commission rogatoire signée du parquet militaire d’Abidjan, adressée le 15 juillet dernier au juge d’instruction militaire de Paris, les avocats exigent qu’il soit “produit au dossier les rapports d’expertise concernant les armes et les munitions utilisés lors du bombardement”. Ils exigent qu’il soit remis la copie du film sur le décollage des Sukhoï. Ils souhaitent, en outre, “auditionner le commandant Yssard, officier de liaison de la force Licorne près les autorités militaires chargées des théâtres des opérations à Yamoussoukro, en l’occurrence le général Philippe Mangou”.

Les enquêteurs, qui ont déjà entendu le co-pilote ivoirien, s’intéressent particulièrement au regard des renseignements parvenus au parquet militaire qui font état de ce que le pilote aurait, délibérément, largué des bombes sur le camp militaire français, alors que son co-pilote ivoirien s’y était opposé, à la boîte noire aujourd’hui introuvable du Sukhoï. Or, tout le mystère des bombardements est contenu dans cette fameuse boîte noire.

Le parquet militaire, tout comme les avocats de l’Etat, n’est toujours pas parvenu à démêler l’écheveau du mobile exact de l’attaque du camp français. “Qui a intérêt à ce que soit attaquée la base militaire et de qui les pilotes ont-ils reçu l’ordre de larguer les bombes sur le camp des français ?" Ce mystérieux ordre donné aux pilotes ivoiriens, la disparition de la boîte noire, les conversations entre les deux pilotes apparaissent, pour les avocats, comme des énigmes qu’il convient d’éclairer par tous les moyens.

Dans la quête de la vérité, les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire ont requis le parquet militaire de faire comparaître, par tous les moyens, le général Mathias Doué, ancien chef d’état-major des Fanci le principal sachant dans ce dossier, aujourd’hui en exil. “Entendu qu’il ressort du dossier que les renseignements militaires ont été rapportés par le général Mathias Doué, chef d’état-major au moment des faits, il y a lieu de convoquer à comparaître le général Mathias Doué aux fins d’être entendu sur les rapports, aussi bien verbaux qu’écrits qui lui ont été communiqués sur les faits commis à Bouaké par l’aviation ivoirienne. Qu’il échet d’ordonner sa recherche jusqu’à comparution, au besoin, par la force, devant le juge” indique la commission rogatoire transmise au juge militaire de Paris. Partout où il se trouve, Doué devrait être interpellé et mis à la disposition du parquet militaire, afin qu’il éclaire le tribunal. Deux mois après le mandat d’arrêt international émis contre le général Doué, il se retrouve à nouveau dans le viseur du parquet militaire, cette fois, à la requête des avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire.»



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